L'inflation c'est bien ou c'est pas bien, parce que tu comprends, ça dépend. Et puis en plus, ça dépend, ça dépasse. Il est peut-être temps de partir en vacances pour parler d'autre chose avant que ça tourne vinaigre.

L'inflation est et restera le maître mot de la journée et de la semaine, mais ce qu'ils nous ont fait hier, fait quand même partie des trucs qu'on n'avait pas vu venir...

Sell off massif sur la tech hier alors que l'on se rendait compte que l'inflation n'était pas UNIQUEMENT liée à l'emploi. Aujourd'hui, si on veut se faire construire une cabane au Canada pour y regarder des films en mangeant des popcorns et en buvant du café, faut au moins avoir investit en crypto depuis 2 ans... tellement c'est cher.

Si l'on devait résumer le marché, on dirait que toutes les bonnes nouvelles sont mauvaises et que toutes les mauvaises sont bonnes. Le centre est à l'extérieur, le haut en bas et le bas en haut et la droite à gauche et vice-versa...

Un marché qui ne sait plus trop quoi penser et qui attend de voir à quelle sauce il va être mangé cette après-midi. De trop bons chiffres provoqueraient un panique générale que ça ne m'étonnerait même pas. Le suspense est insoutenable.

Entre Yellen qui tourne la veste plus vite qu'Indochine, le DogeCoin qui est en plein délire, Bill Gates qui alimente les spéculations, autant vous dire que si demain on m'annonce que Kermit la Grenouille est nommée à la FED, je ne suis même pas surpris

Depuis hier on se dit que tout est dans les prix et qu'il serait temps de passer à l'utilisation de notre bon vieil adage : "Buy the rumor and sell the news", puisque tout a été anticipé et que le plan qui devait se dérouler sans accroc, se déroule sans accroc, justement....

Quand t'as plus d'essence dans le réservoir, tu peux t'exciter tout ce que tu veux sur la clé de contact, ta voiture va rester sur place. Au moins la voiture elle reste sur place, les marchés ils peuvent tomber d'eux-mêmes... avec classe...

On l'a vu la semaine dernière, il ne suffit plus de battre les attentes, il faut humilier les analystes pour que l'ensemble du marché vous plébiscite, il ne faut plus être excellent, on même carrément passé dans une autre dimension : l'hyper-excellence.

Des chiffres canons, des encouragements de tous les côtés, un recovery qui est "presque" confirmé, le retour au plein emploi annoncé par Biden et pourtant les bourses mondiales ont l'air motivées comme moi quand je dois remplir ma déclaration d'impôts.